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LES SYSTEMES DE PROTECTION TEMPORAIRE

LES CAMERAS

Ojectif : Captation des images d'un espace défini avec ou sans enregistrement.

 

Zone de couverture : Périmétrique et/ou volumétrique

 

Lieu d'implantation : Dans les zones ouvertes au public, les lieux professionnels ou privés.

 ( Dans le respect de la règlementation - Voir la rubrique Vidéoprotection )

 

 Principe & généralités :

 

       La caméra est constituée d'un capteur vidéo et d'un dispositif électronique plus ou moins perfectionné. Le rendu du flux vidéo enregistré repose en partie sur sa qualité. Il n'existe pas de caméra pouvant répondre à toutes les utilisations. C'est pourquoi il est impératif de définir vos besoins, les objectifs que vous désirez atteindre et le mode d'exploitation de votre système vidéo avant de faire le choix de ce matériel. Qu'elle soit d'intérieur, d'extérieur, fixe, mobile, motorisée avec ou sans zoom, équipée ou non d'un apport d'infra rouge, analogique ou numérique, avec ou sans connexion IP .... elle doit faire l'objet d'une attention particulière et s'adapter à l'évolution de votre commerce ou de votre entreprise.    

 

Conseils pour l'implantation de ce matériel. 

 

- Un système factice ou sans enregistrement est source de frustraction, la dissuasion ne doit pas être le seul vecteur de réflexion.  

- La caméra doit être placée de manière à ne pas pouvoir être manipulée ou masquée facilement. 

- Le cablage ne doit pas être apparent et accessible.

- Pour les caméras extérieures pensez à les équiper d'un boitier IP65 ou IP66 garantissant l'étanchéité.

- Attention aux tolérances de température pour les caméras extérieures, en fonction de la région d'installation.

- Nettoyer régulièrement vos caméras pour optimiser la qualité de vos enregistrements. 

- Pensez à positionner des caméras en plan large pour visualiser une scène sans oublier une captation en plan étroit au niveau des zones de passages obligées ( entrée- accueil - caisses ) pour réaliser de la reconnaissance d'individu.

- Privilégiez un mode de fonctionnement à la détection en période d'inactivité sur votre lieu de travail, vous économiserez de la mémoire d'enregistrement et les activations seront plus faciles à repérer.

- Prenez en considération de nombreux critères environnementaux, comme l'éclairage (phares, soleil), la vitesse de déplacement des objets ou personnes filmées, la végétation et son développement.... 

- Sachez qu'un enregistrement de mauvaise qualité ne peut pas être amélioré par la suite.  

- Evitez la compression des images qui sont enregistrées car l'exploitation sera moins efficace voire impossible.

- La qualité de la lumière sur la zone à vidéoprotèger doit être prise en compte.  L'activation de spots à la détection de mouvements améliorera le rendu de votre enregistrement, va créer une gêne pour le délinquant, permettra aux forces de l'ordre une intervention plus efficace et en cas de prise en main à distance sera un bon moyen de communiquer encore des renseignements à la police ou à la gendarmerie.   

LA TRANSMISSION

Ojectif : Assurer la liaison entre la caméra et le système de traitement des images.

 

Lieu d'implantation : En interne ou en externe suivant les distances séparant le lieu de captation au lieu d'exploitation du flux vidéo

 

Principe & généralités : 

 

      Elément indispensable dans un système de vidéoprotection, il s'agit d'assurer le transport de l'image jusqu'au support de sauvegarde, tout en garantissant la stabilité et la sécurité du flux.  Les moyens de transmission sont variés, il peut s'agir de liaisons filaires, de connexions IP, de fibre optique, de système radio ou WI MAX.... le bon choix n'est pas toujours évident et il convient de  prendre en compte de nombreux critères.   

   

Conseils pour l'implantation de ce matériel :

 

- Pour un système de vidéoprotection simple, tel qu'un commerce de proximité avec peu de caméras ayant opter pour des caméras analogiques, une transmission par câble coaxial est possible.

 - Sachez toutefois que les caméras numériques, ( mégapixel, HD ou FullHD ) se développent très rapidement, entrainant une baisse des prix, annonçant une disparition progressive de l'analogique. Dans ce cas là, si votre espace de travail intègre un réseau informatique, il peut être plus aisé d'utiliser les connexions IP.

- Lorsque l'on souhaite faire circuler du flux vidéo sur des longues distances, comme par exemple pour une vidéo de voirie, la fibre optique va constituer un moyen performant pouvant être utilisé dans le transport de toutes informations ( données informatiques, téléphonie, gestion d'accès à distance, connexion internet partagé pour les professionnels ou les particuliers.... ) Il est indispensable d'agir dans l'anticipation pour réduire les coûts importants de génie civil nécessaire à la pose de ces fibres. Notez que dans ce cas l'amortissement de l'investissement sera partagé.

- Dans des lieux plus isolés, il peut être envisagé la pose d'émetteurs récepteurs qui assureront la transmission radio. L'environnement devra être pris en compte, qu'il s'agisse des reliefs, des obstacles naturels ou crées par l'homme, les distances et les perturbations avoisinantes. Ce type de transmission, bien qu'il soit plus limité en volume de données, diminue voire évite les travaux de génie et donc influe sur les coûts de revient. 

( consultez la fiche dédié à la transmission radio )

- Avant toute prise de décision sur le mode de transmission de votre flux vidéo, faites réaliser une étude de faisabilité par une société experte en la matière. Fiabilité et sécurité doivent être assurées.

- Pour tout ce qui est transmission par câble faites en sorte de dissimuler leur cheminement et d'assurer la mise en sûreté de tous les éléments venant se greffer sur le système ( commutateur, boitier d'alimentation... )

- Votre installateur devra prendre en compte le volume de données vidéo pouvant être transporté sur le support de transmission le plus adapté sans avoir recours à des méthodes de compression préjudiciables à la qualité et donc à l'exploitation des images. 

L'ENREGISTREMENT

Ojectif :  Sauvegarder les données vidéo.

 

 

Lieu d'implantation : Dans un local sécurisé, hors de la vue du public

 Principe & généralités :

 

       L'enregistreur vidéo, dénommé également stockeur vidéo, est un constituant important de votre système de protection vidéo. Il détermine le nombre de caméra que vous pourrez connecter. La capacité de stockage de cet appareil  déterminera la durée possible de conservation des flux vidéo, sachant que vous ne pouvez pas les conserver plus de 30 jours dans un espace public ou ouvert librement au public. 

 

Conseils pour l'implantation de ce matériel :

 

- L'enregistreur doit impérativement être installé à l'abris des regards dans un lieu protégé pour éviter sa destruction volontaire ou son vol lorsqu'un acte de malveillance est commis.

- Le matériel doit être conforme à l'arrêté technique du 03 aout 2007.

- Réflechissez bien aux éventuelles évolutions de votre système vidéo car les enregistreurs permettent la connexion de 4, 8, 16 ou 32 caméras ( le terme voie est employé ). Il est parfois judicieux de pouvoir faire évoluer son matériel à moindre frais.

- En équipant votre enregistreur d'un graveur CD/DVD, vous faciliterez les extractions. Optez pour des supports non ré inscriptibles.

- Votre installateur doit être en capacité de calculer la capacité du disque de sauvegarde en fonction des caractéristiques de vos caméras, de leur nombre, de leur mode d'utilisation, du nombre d'image pas seconde...... Le coût de la mémoire de stockage ne doit pas être un obstacle pour vous. Recherchez toujours la qualité des images.

- Evitez de compresser les images lors de leur enregistrement, au déla de la compression prévue par le constructeur.

- Pour un lieu peu exposé à la délinquance, il est convenable de conserver les données une dizaine de jours. Si le lieu à protéger est plus sensible, une conservation de 21 à 30 jours est à prévoir. Gardez à l'esprit que le délinquant peut faire du repérage avant de passer à l'action pour identifier les risques... 

- Il est possible d'utiliser un ordinateur pour stocker vos enregistrements mais dans ce cas dédiez le à cet usage exclusif.

- Prenez le temps de maîtriser l'usage de votre enregistreur pour consulter, visualiser ou extraire du flux vidéo en cas de besoin. Ce n'est pas le jour où vous êtes confrontés à un problème que vous pourrez optimiser l'emploi de votre matériel.

- Pensez à demander à votre installateur de vous former à l'utilisation de votre système vidéo.

- N'installer pas votre système avant d'avoir obtenu l'autorisation de la préfecture. ( imprimé CERFA 13806*03 )

- Pensez à définir un login et un mot de passe pour chaque personne autorisée à consulter les données vidéo.

- En vous connectant à distance sur votre système vidéo via un ordinateur ou un smartphone, vous pouvez réaliser une levée de doute en cas d'intrusion dans la zone vidéo protégée et gagner un temps précieux.

L'APPORT D'ENERGIE ( BATTERIE )

Ojectif :  Alimenter en éléctricité les équipements vidéo déportés.  

 

 

Lieu d'implantation : En extérieur souvent sur des supports de type mat ou candélabre.

 Principe & généralités :

 

     EN COURS DE DEVELOPPEMENT

 

Conseils pour l'implantation de ce matériel :

 

  EN COURS DE DEVELOPPEMENT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'AIDE A MAITRISE D'OUVRAGE EN VIDEO --- AMO

Ojectif :  Se faire accompagner par un cabinet dans la réalisation de son projet de vidéo protection. 

 

Principe & généralités : 

 

Lorsque l'on porte un projet de vidéo de moyenne ou grande importance, il convient de s'interroger sur la nécessité à avoir recours à un cabinet d'aide à maitrise d'ouvrage. En effet sans expérience dans ce domaine spécifique, il peut être très hasardeux voire risqué de se lancer dans la définition des moyens ou les choix techniques. L'AMO sera ce tiers qui prendra en compte la complexité d'une telle réalisation et pourra éventuellement  assumer une partie des responsabilités en cas de problème. Se tourner vers des professionnels à un coût certes, mais il convient de l'intégrer dans le budget global du projet.

 

Conseils avant de choisir son AMO sur un projet de vidéo protection  :

 

- L'aide à maitrise d'ouvrage, en matière de vidéo, doit être spécialisée dans ce domaine très particulier. Il peut-être plus compliqué de retenir un cabinet se présentant comme performant dans toutes les technologies de la sûreté. 

- Définissez bien la nature de la mission qui sera confiée à cette AMO, en vous posant une question simple, jusqu'où nous devons nous faire accompagner dans notre projet ? (Rédaction d'un CTTP, lecture des offres et choix de l'installateur, suivi de chantier, réception jusqu'au parfait achèvement ...)

- Qu'il s'agisse d'un cabinet d'étude important ou d'un indépendant, l'AMO ne doit pas figer le choix technique du matériel. Le cahier des charges établie, c'est aux sociétés qui vont répondre à l'appel d'offre de proposer des solutions répondant aux besoins clairement exprimés.

- Le vocabulaire et la complexité technique de la vidéo ne doivent pas devenir une nébuleuse incompréhensible pour les porteurs du projet. La clarté et la compréhension doivent être recherchées. Il est parfois possible d'avoir recours à plusieurs solutions pour aboutir à l'objectif recherché. N'hésitez pas à vous faire expliquer la nature même des choix retenus. (facilité d'installation, notion de coûts, évolution du système...)

- Avant de retenir votre AMO demandez lui ses références et n'hésitez pas à vous rapprocher de ces anciens clients pour vérifier la qualité du travail qui a déjà été fourni. Ne vous cantonnez pas aux simples commentaires inscrits sur les sites.

 

 

CENTRE DE SUPERVISION URBAINE

Ojectif :  Analyser une situation, coordonner en temps réel un évennement en utilisant la vidéo, exploiter les flux vidéo.

 

Lieu d'implantation : Dans des locaux sécurisés où la gestion des accès est maitrisée.

 Principe & généralités :  

 

       Lorsque l'on développe un projet de vidéo pour protèger la voie publique, la question du mode d'exploitation est importante. Il est envisageable de n'utiliser les flux vidéos qu'à la suite d'un acte de malveillance, on peut parler de vidéoprotection passive. Mais il est aussi possible de visualiser en temps réel les secteurs vidéoprotègés. Dans ce cas, il convient de créer un centre de supervision urbain dans lequel des opérateurs pourront réagir rapidement en cas de besoin en partenariat avec les forces de l'ordre et les services de secours. Un C.S.U est particulièrement adapté aux grandes agglomérations ou aux regroupements de communes qui sont confrontés à une délinquance importante.  

 

Conseils pour l'implantation d'un C.S.U : 

 

- Le personnel dédié à la mission d'opérateur vidéo doit être spécifiquement formé afin de repérer les comportements anormaux, s'avoir gérer l'alerte et manipuler les bonnes caméras  pour suivre et accompagner les intervenants sur le terrain. Des formations qualifiantes existent maintenant pour les opérateurs vidéo.

- Le poste de travail d'un opérateur vidéo doit être particulièrement adapté, tant en ce qui concerne sa fonctionnalité que le confort. Le pilotage doit être rapide et maîtrisé. 

- L'accès à un CSU doit faire l'objet d'un contrôle permanent. Seules les personnes habilitées à accéder aux images doivent pouvoir accéder à ce local. Toute visite d'un tiers sera soumise à l'autorisation du chef de service et sera mentionnée sur un registre.

- Afin d'éviter toute manipulation des flux vidéo, il est conseillé d'interdire la présence dans ce local des divers supports numériques n'ayant pas d'utilité pour le système. ( appareil photo, clé USB, smartphone.... )

- La mise en place d'un mur d'images permettant d'organiser en vignette le flux des capteurs, optimise la prise en compte par l'opérateur. 

- L'intelligence artificielle (IA) commence à trouver sa place dans les grands CSU afin de constituer une aide non négligeable aux opérateurs mais comme toute tecnhologie l'analyse du besoin devra être finement étudié pour trouver les applicatifs les plus pertinents. 

- Les logiciels et interfaces de gestion doivent être parfaitement intégrés et maîtrisés par les opérateurs.

- Dans l'organisation du travail de l'opérateur vidéo, prévoyez des pauses régulières permettant de reposer l'attention du personnel. 

 

 

LA CAMERA  dite "NOMADE"

Ojectif :  Permettre la protection d'un espace de manière ponctuelle avec un équipement regroupant tous les composants d'un système de vidéo. 

 Lieu d'implantation : Aux abords d'un secteur qui est exposé au risque de commission d'un acte délictueux sur un temps restreint, avec déplacement de cet équipement en divers lieux

 

Principe & généralités : 

 

 Parce qu'il n'est pas toujours nécessaire de maintenir une protection vidéo sur une zone précise, les fabricants proposent des caméras dites "Nomades", que l'on peut installer et désinstaller plus ou moins facilement au grès des besoins.

 

Ces équipements sont parfois proposés comme la solution idéale mais avant de vous laissez tenter, posez vous les bonnes questions afin de ne pas regretter votre choix. Ces équipements sont compactes et des contraintes techniques vont apparaitre qu'il s'agisse de l'alimentation en énergie, de la capacité de stockage, de la qualité du capteur vidéo, du mode de récupération des flux enregistrés... 

 

 

Modalités de mise en oeuvre :

 

- La caméra nomade ne doit pas se substituer à un dispositif fixe de voirie où de protection bâtimentaire, elle vient en complément ponctuelle afin de répondre à des contraintes d'utilisation ou techniques.

 

Il existe de nombreux modèles et nous allons aborder les points spécifiques qui doivent attirer votre attention :

 

- La caméra nomade étant destinée à être installée à divers emplacements sa manipulation doit être aisée. Qu'il s'agisse du poids, du système de fixation et des potentiels réglages en fonction des zones de protection. N'optez pas pour une obligation de prestataire à chaque démontage ou mise en oeuvre. Manipuler en hauteur un équipement trop lourd risque de poser de réels problèmes.

 

- L'apport d'électrique est obligatoire, plus vous aurez d'options plus la consommation sera importante. Il est indispensable de pouvoir faire fonctionner en continu la capteur vidéo, l'enregistreur voire le dispositif de connexion à distance. 

 

- Certains équipements vont recharger la batterie durant la période de fonctionnement de l'éclairage public lorsque l'installation est faite sur un candélabre, mais une batterie va perdre avec le temps de son efficacité et il conviendra d'être certain que la caméra couvre toute la durée de protection souhaitée 

 

- Certaines caméras nomades nécessite une connexion WIFI et une réelle proximité pour venir consulter et extraire des enregistrements en vous obligeant à vous mettre au pieds de l'installation, dans la rue, lors des recherches. Ayez conscience qu'il faut parfois du temps pour trouver la séquence vidéo qui va être nécessaire à des investigations judiciaires. 

 

-En ayant un système nomade il n'est pas rare qu'aucune vérification de bon fonctionnement ne soit effectué par le personnel en charge de la protection vidéo tant qu'il n'est pas sollicité par les forces de l'ordre. Sans procédure de vérification périodique de bon fonctionnement vous risquez de vous rendre compte que le système est inopérant le jour où vous en avez réellement besoin. Prenez conscience d'un système de vidéo protection se surveille régulièrement et qu'il est préférable que cette opération soit aisée.

 

- Certains fabricants vous proposent des panneaux de cellules photovoltaïques permettant de recharger la batterie. Ces derniers doivent être nettoyés régulièrement afin de limiter la perte de rendu de production électrique, et là encore lors des montages et remontage la contrainte de manipulation sera présente voire d'orientation de ces panneaux.

 

- Très souvent le temps de conservation des flux vidéo est assez restreint ce qui peut être particulièrement inefficace dans la protection de milieux ouverts, voie publique, où la victime n'est pas forcément l'exploitant.

 

- Ces équipements ne s'affranchissent pas des contraintes techniques des autres systèmes qu'ils s'agissent des angles de prise de vue, de la gestion de la lumière (sur ou sous exposition), de la largeur de la zone protégée, de la hauteur d'implantation de l'inclinaison de l'objectif.... dans la mesure où chaque lieux d'installation à des conditions spécifiques le rendu des images risque d'être altéré.

 

- Vous devez également garantir la sûreté des enregistrements alors même que l'équipement dans sa totalité est particulièrement exposé à des actes de vandalisme. C'est pourquoi nous vous conseillons de bien vous interroger sur le niveau de protection des boitiers de caméras nomades. (IK10, câble non apparent, boitier a détection d'ouverture, alarme en cas d'ouverture avec ou non remontée d'information vers l'exploitant...).

 

- Une confusion peut exister dans la mise en oeuvre d'une protection vidéo avec des caméras qui ne seront pas nomades mais déclinées comme autonomes puisqu'elle ne seront jamais déplacées pour couvrir plusieurs zones de protection. Cette solution est très rarement conseillée car elle est très souvent mal adaptée aux besoins et en pensant faire une bonne affaire financière on se trouve confronté à des difficultés d'exploitations.  

 

- Attention assurez vous que les demandes d'installation d'un système de vidéo protection ont bien été faites auprès de votre préfecture. Soit un dossier pour chaque adresse de fixation possible de la caméra nomade soit en utilisant un ou plusieurs périmètres couvrant les diverses zones de protection vidéo. 

 

- N'oubliez pas également de prévoir un affichage d'information du publique sur chaque lieu d'implantation potentiel. 

 

- Certains installateurs vous proposent l'acquisition du produit d'autres une location, avec ou sans maintenance, avec ou  sans évolution des systèmes, avec ou sans assurance couvrant une dégradation accidentelle. 

 

En conclusion, comme vous pouvez le constater, une caméra nomade ne se choisi pas au hasard juste sur un argument financier, posez vous les bonnes questions et ne pensez pas pouvoir couvrir de nombreuses zones efficacement uniquement avec cette technologie. Interrogez votre référent sûreté de la gendarmerie sur le bien fondé de votre réflexion. 

COMMERCES ET VOIE PUBLIQUE 

Ojectif :  Assurer la protection d'un commerce à partir du domaine public

 

 

Principe & généralités :  

 Il est maintenant possible de protéger par le biais de la vidéo la devanture de son commerce. Cette possibilité est encore très mal connue

 

       Le décret n°2015-489 du 29 avril 2015 (en application de la loi n°2014-626 du 18 juin 2014) modifie le code de la sécurité intérieure dans sa partie réglementaire et autorise les commerçants à étendre leur système de vidéoprotection aux abords immédiats de leur établissement, zone de vente et ou zone de stockage, sous certaines conditions.

 

Modalités de mise en oeuvre :

 

Depuis le 01 mai 2015, la loi permet aux commerçants de filmer à partir de la voie publique leur locaux d'activité professionnelle lorsqu’ils sont particulièrement exposés à des risques d’agressions ou de vol. De ce fait, ils prennent une partie du domaine public dans leur zone de protection.

 

Cependant, le dispositif qui sera mis en place en extérieur doit obligatoirement remplir les critères suivants :

 

- Le champ de vision de la ou des caméra(s) doit être limité aux abords immédiats du bâtiment concerné. Il s'agit donc, sauf cas particulier, de caméras fixes.

 

- Les caméras composant le dispositif extérieur doivent être déconnectées du système assurant la protection vidéo intérieure pour que le responsable, ou toute autre personne habilitée à visionner les images, ne puisse avoir accès aux images enregistrées par ces capteurs.

 

- L’installateur doit fournir une attestation certifiant ce principe et adresser une copie du courrier au maire de la ville où est déployé le dispositif.

 

- L’autorisation préfectorale est obligatoire. Seuls les agents de l’autorité publique individuellement habilités pourront visionner et extraire les images des caméras installées en extérieur. 

 

- Pour dissocier ce type d'installation du reste du dispositif de vidéo protection plusieurs options sont envisageables, telles que la mise en place de deux enregistreurs distincts ou une partition physique du support numérique avec un paramétrage des accès pour répondre aux obligations légales. 

    

SYSTEME DE PROTECTION TEMPORAIRE

Définition :   Equipement regroupant des élèments de détection, de dissuasion et de vidéo protection embarqués sur une structure transportable. 

 

Domaines d'application : Protection des chantiers, des manifestation culturelles ou sportives, de sites sensibles... sur une période définie.

 

Principe & généralités :

 

Il est parfois nécessaire de déployer des dispositifs de sûreté perfectionnés en des lieux complexes voire isolés, comme les grands chantiers du BTP ou sur des sites qui concentrent des risques temporaires tel que les zones de manifestation sportives ou culturelle.

La notion d'autonomie des équipements devient vite un impératif. Comment disposer de détection de présence, de lumière et d'un enregistrement vidéo dans de telles conditions.

 

La solution est proposée par quelques fabricants qui ont conçu des produits évolutifs en fonction des attentes spécifiques de leur clients.

 

Conseils d'utilisation de ces solutions :

 

- Quel que soit le niveau de technologie, il sera indispensable de définir les objectifs attendus pour la protection de votre site. Personne n'est mieux placé que vous pour se poser les bonnes questions et ainsi définir vos attentes :

 

 

 

Avez-vous besoin de couvrir tout le site ou les zones sensibles sont-elles très spécifiques ?

 

Voulez-vous simplement de la détection intrusion qui assurera une alerte pour une gestion humaine ?

 

Aurez-vous la main sur le traitement de l'information ?

 

Votre environnement a t il besoin d'un apport de lumière ?

 

Allez-vous coupler la détection à un équipement vidéo et si oui aurez-vous besoin de piloter la caméra (zoom/rotation) ?

 

Le matériel sera-t-il géré par un télésurveilleur ?

 

Par qui et comment la protection sera-t-elle activée ?

 

Souhaitez-vous une dissuasion par le biais d'une alerte sonore voire une interpellation verbale par un opérateur ?

 

La zone à protégé est-elle couverte en continue par le moyen de transmission retenu ?

 

A proximité avez-vous la capacité d'assurer l'apport d'énergie ou le système doit-il avoir une autonomie, que vous aurez également définie ?

 

S'agissant très souvent d'une zone temporaire il est possible qu'elle soit évolutive et donc votre besoin va lui aussi évoluer. Allez-vous devoir déplacer les équipements de protection ?

 

Aurez-vous besoin d'une maintenance où souhaitez-vous être en capacité de paramétrer cet équipement ?

 

En ayant fait l'analyse de vos risques la période de protection sera estimée au plus juste dans le temps.

 

 

 

Les questions sont donc multiples. La solution pour vous serait sans doute d'établir un cahier des charges qui permettrait à votre prestataire de répondre au mieux à vos besoins.

 

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SYSTEMRE DE PROTECTION TEMPORAIRE

Définition :   Ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence.

 

 

Domaines d'application : Traitement de l'images, intégrations de scénarios...

 

Un futur déjà présent  :

 

L'évolution du numérique a permis des avancés dans de nombreux domaines et la vidéo a déjà pu largement en bénéficier. La capacité des caméras a permis d'améliorer très sensiblement le rendu des flux enregistrés et l'ensemble d'un système repose maintenant sur de la données numériques.

 l'ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence

 

Les volumes sont de plus en plus conséquents. Les logiciels et algorithmes ont donc tout naturellement étaient développés pour faciliter le traitement de cette data en intégrant un apprentissage de la machine par rapport à des comportements qui peuvent être potentiellement considérés comme un risque. 

C'est par exemple un traitement informatique des flux vidéo qui permet de constater qu'un individu ou un véhicule circule en sens inverse des autres usagers, c'est la capacité à repérer la présence d'un objet fixe qui vient d'être déposé dans un lieu public....

 

La machine analyse par rapport à des critères qui lui ont été intégrés pour ensuite remonter une information à un opérateur dans le but de faire valider l'anomalie et de déployer les  moyens idoines pour y remédier. 

Les systèmes sont également en capacité de dissocier des objets ou personnes en fonction de leur volume, vitesse de déplacement, couleur... afin de les stocker pour des utilisations très diverses. Comme n'importe quelle autre donnée, elle peut quantifier des cheminements, des tendances de comportement et c'est la raison pour laquelle dans certains commerces la caméra à une fonction de statistique pour accroitre les ventes. 

Les systèmes informatiques peuvent également classifier toutes les personnes qui auront été filmées, non pas en utilisant la biométrie, mais en codifiant chaque personne en métadonnée.

 

En cas de besoin, la recherche en sera grandement facilitée par exemple pour des investigations judiciaires suite à des faits graves.

 

L'internet des objets (IOT), l'accroissement exponentiel des connexions, l'augmentation de la vitesse des transferts de données vont permettre un essor de l'intelligence artificielle dans des limites qu'il est encore difficile d'imaginer aujourd'hui. 

 

Les premières solutions logiciels arrivent dans le domaine de la vidéo, il est nécessaire là encore de bien définir ses besoins pour choisir les applicatifs qui pourront y répondre et de les maintenir à jour. 

Dans cet univers de technologies le décideur devra également garder à l'esprit que le monde du numérique est devenu le terrain de jeu d'une nouvelle menace, la Cyber Attaque. D'ou l'importance de s'assurer que son système vidéo et tous les applicatifs qui le composent sont sécurisés et suffisamment résistant pour parer la majorité des attaques et des intrusions malsaines.